Mais le mot « pilote » est assez générale… vous voulez devenir pilote de quoi exactement ? Pilote d’avion, d’ultraléger, de planeur, d’hélicoptère, de voltige, d’hydravion, pilote commercial, pilote de ligne, pilote de chasse ? En fin, qu’est qu’en vous voulez faire de votre expérience de pilotage dans le moyen-long terme ?
Beaucoup des questionnes, oui, mais croyez-moi… il est très important trouver des réponses bien avant de s’engager sur n’importe quel type de formation. Ça vous permettra d’investir efficacement votre temps et votre argent dans cette discipline que demande patience, dévouement et surtout des certains moyens économiques.
J’ai vu trop suivant des pilotes payer entre 3,000 et 4,000 € de formation ULM (Ultra-Léger-Motorisé) pour, après quelques mois de l’obtention du brevet, abandonner le vol en ULM et (re)commencer la formation de pilote pour avoir un PPL (Licence de Pilote Privé).
Ou, au contraire, des pilotes d’avion payer son PPL entre 6,000 et 8,000 € pour après remplir 70% de leur carnet de vol avec des heures de vol en tours de piste ou en vols locaux.
Dans ce dernier cas, c’est très simple : un brevet PPL s’impose comme première étape pour après avoir accès à d’autres formations et qualifications (IR, CPL, ATPL etc.) nécessaires pour compléter votre parcours professionnel.
La décision est un peu plus complexe si vous souhaitez devenir pilote de loisir.
Dans cet article je ne prendrai pas en compte le brevet de planeur ou d’hélicoptère car elles sont deux disciplines bien différentes…
Pour l’avion, vous avez plusieurs options entre le brevet PPL, LAPL et ULM (classe 3 multiaxes).
Sauf dans le cas où vous avez de moyens économiques quasiment illimitée et toutes les semaines disponibles pour voler et voyager avec votre avion (quelle chance!!), avant de débuter une formation il faudra trancher sur quelle licence vous allez investir votre argent et votre temps dans les prochaines années.
Il faut aussi prendre en compte que chaque licence ou qualification demande un certain temps à dédier au cours théorique et examen(s) plus un minimum d’heures de vol en instruction et en solo. Attention ! Il faut savoir que, dans la réalité, ce minimum d’heures de vol suivant est dépassé par les élevés pilotes selon les capacités d’apprentissage de chacun.
L’assiduité de l’élevé est aussi cruciale et va impacter de manière très importante la durée (et le cout !) de la formation et donc de l’obtention du brevet. Plus vous décalez dans le temps votre formation de pilotage (que ce soit pour de raisons de disponibilités ou financiers) plus vous aurez la tendance à oublier vite les compétences acquises. Donc vous allez vous rendre compte vite qu’il vous faudra reparcourir certains sujets (souvent avec des heures de vol supplémentaire) avec votre instructeur avant de recommencer à avancer avec votre formation.
La fréquence des vols est aussi très importante quand vous serez pilote breveté. Moins vous allez voler moins vous serez alaises avec le pilotage de votre avion, la navigation, les communications radio avec le contrôle aérienne etc. . Plus vous perdez certains automatismes, plus votre cerveau doit se concentrer sur les différents aspects du vol en laissent très peut d’espace à la gestion des situations imprévues (comme la perte des repères en navigation, une dégradation de la situation météo, ou pire, une panne moteur) et donc potentiellement en mettant votre vie et celle des autres en danger.
Bref, ça ne serve à rien s’engager sur une formation de plusieurs milliers d’euros et piloter des avions de rêve, mais aussi très cher, si à la fin vous pouvez vous permettre de faire juste une heure de vol tous les deux mois. Le choix du type de brevet doit donc être adapté à ses moyens afin de pouvoir pratiquer cette discipline en toute sérénité et, surtout, en toute sécurité !
Maintenant que vous avez une idée plus précise des certains critères sur lesquels vous pouvez baser votre décision, je vous invite à visiter cet article pour en savoir plus sur les différences entre licence PPL, LAPL et ULM : article
Veuillez-vous référer aux sources officielles et actualisées des autorités, fédérations et associations.